Où dormir en itinérance ?

Après une folle journée de gravel, on est nombreux à vouloir la même chose : descendre du vélo pour calmer le cardio et profiter d’une nuit bien méritée ! Loin d’être un luxe, c’est important de bien dormir en itinérance. Parce que bien reposé.e, on pédale mieux ! Reste à savoir sur quel type de nid douillet jeter notre dévolu.


On passera volontairement sous silence les abris de fortune type arrêts de bus, qui sont parfaits pour un dodo de quelques heures au beau milieu d’une course, mais pas forcément adaptés si tu veux profiter de l’aventure en prenant ton temps.


Tu vas le voir, il existe plusieurs options, et les connaître sur le bout des doigts te permettra de pallier toutes les situations selon la typologie des régions traversées, même les plus inattendues !

visage heureux bivouac

Le bivouac

gravel bikepacking

La full expérience. Celle qui te permet de t’endormir au son des criquets pour te réveiller ragaillardi.e le visage baigné des premiers rayons du soleil. Tu te demandes quel est le meilleur endroit pour planter ta tente ou dérouler ton bivy et profiter d’une parenthèse enchantée en toute sécurité et en respectant la loi ? Rassure-toi, tu n’es pas seul.e.


Il existe en effet quelques règles. En France, le bivouac est toléré du coucher au lever du soleil, sauf dans les zones où il est spécifiquement interdit (sur les plages, routes et chemins publics, près des points d’eau destinés à la consommation, etc.). Ce qui te laisse pas mal d’options pour t’installer à condition de ne pas le faire n’importe où. On évitera notamment les abords des cours d’eau : l’amont peut cacher un barrage et on n’est jamais à l’abri de fortes précipitations. Dans le doute, mieux vaut s’en éloigner.


Il est aussi possible de s’installer sur un terrain privé, à condition d’en demander l’autorisation à son propriétaire. N’hésite pas à aller toquer aux portes pour poser la question, tu seras souvent surpris.e de l’accueil qui te sera fait !


Et si tu n’es pas du genre à laisser sa chance au hasard et que tu préfères anticiper, tu peux te tourner vers des applications qui mettent en relation voyageurs et habitants, type Welcome To My Garden, Warm Showers ou Home Camper. À noter que certaines d’entre elles nécessitent un abonnement pour profiter de l’ensemble des fonctionnalités.


Enfin, et on ne le dira jamais assez, assure-toi de ne laisser aucune trace de ton passage. Leave no trace comme le dit si bien de l’autre côté de l’Atlantique. Parce que respecter son environnement, c’est aussi ça l’esprit du bikepacking.

Le camping

Le camping ressemble à s’y méprendre au bivouac… le confort d’une bonne douche chaude en plus (crois-nous sur parole, ça n’a pas de prix après plusieurs centaines de bornes à pédaler). Certes, il te faudra payer ton emplacement, mais les tarifs sont relativement abordables et tu pourras profiter d’un point d’eau, de sanitaires et peut-être même d’une prise électrique pour recharger ton matos.


L’avantage du camping, c’est qu’on te dégotera toujours une petite place pour toi et ton vélo, même lorsque la saison bat son plein. C’est l’avantage de ne pas prendre trop de place !

L'hébergement en dur

Promis, ce n’est pas de la triche. Dormir en dur, c’est un peu ta carte joker lorsque tu as un coup de mou ou que les conditions météo se déchaînent. Les options sont nombreuses : hôtels, Airbnb, gîtes ou chambres d’hôtes…


Pour les options responsables, tu peux te tourner vers GreenGo qui recense les séjours écoresponsables compatibles avec tes valeurs.


Enfin, on termine avec le label Accueil Vélo, qui te permet de repérer les hébergements, sites touristiques, mais aussi loueurs et réparateurs offrant un accueil de qualité et des services proches des itinéraires cyclables. Un établissement labellisé Accueil Vélo, c’est la garantie d’être bien accueilli.e toi et ton bolide !